De l'objectivité et de la subjectivité.
Page 1 sur 1
De l'objectivité et de la subjectivité.
Dans le paradoxe de la perception, il y a l'objet de la perception dans sa réalité propre, et l'objet perçu qui est une relation unilatérale de l'observateur vers l'objet et qui renvoie en retour un écho à décrypter par les informations préalablement acquises par l'observateur. Ce paradoxe s'exprime, d'une part, dans l'objectivité, et de l'autre dans la subjectivité.
De prime abord, on pourrait croire que l'objectivité et la subjectivité sont antinomiques. Cependant si l'individu peut exercer une pleine subjectivité, et qu'il ne peut prétendre qu'à une objectivité appauvrie, ces deux états de la perception sont complémentaires, et dans leur processus, procèdent par étape.
La subjectivité aborde l'objet de la perception dans ses qualités remarquables. Ce faisant, il en met les qualités de l'objet en exergue, agissant comme une loupe en en grossissant les traits, jusqu'à les déformer. C'est cette déformation que recherche la fonction subjective, en soulignant son incohérence avec la réalité déjà éprouvée dans d'autres domaines. Dans son approche des choses, l'esprit procède par essais et erreurs.
Après l'approche subjective intervient l'approche objective. C'est une analyse qui se veut rigoureuse des résultats de l'analyse subjective préalable. Il s'agit de nettoyer le flot d'informations recueillies de toute incohérence perçue.
L'incohérence est l'absence de liens logiques avec les informations validées par un traitement précédent. Il faut souligner que l'objectivité étant dépendante de sa réserve d'informations validées, la rigueur de l'analyse dépend également de cette réserve. D'où la justification d'une période minimum d'apprentissage à la réflexion objective. C'est le processus scolaire. Plus on en sait, moins on se trompe, et cet apprentissage est continu jusqu'à la mort.
Mais que sait-on vraiment de la réalité au delà du traitement objectif ? C'est bien la question, et René Descartes ne s'y est pas trompé en énonçant cette seule évidence qui nous frappe dans les apparences des choses : "Cogito ergo sum (Je pense, donc je suis)".
Nous n'avons vraiment accès qu'à une seule véritable objectivité potentielle, celle de l'observateur objet de l'observation. Pour le reste, nous n'avons que des indices. D'où l'intérêt, qui doit être bien compris, d'un nécessaire travail à charge et à décharge que chacun doit mener pour n'oublier aucun indice.
Comme conclusion, nous pourrions dire que la subjectivité pose des questions, et que l'objectivité tâche d'y répondre. Une question est une superposition d'états, la réponse ne peut exprimer tout ces états.
De prime abord, on pourrait croire que l'objectivité et la subjectivité sont antinomiques. Cependant si l'individu peut exercer une pleine subjectivité, et qu'il ne peut prétendre qu'à une objectivité appauvrie, ces deux états de la perception sont complémentaires, et dans leur processus, procèdent par étape.
La subjectivité aborde l'objet de la perception dans ses qualités remarquables. Ce faisant, il en met les qualités de l'objet en exergue, agissant comme une loupe en en grossissant les traits, jusqu'à les déformer. C'est cette déformation que recherche la fonction subjective, en soulignant son incohérence avec la réalité déjà éprouvée dans d'autres domaines. Dans son approche des choses, l'esprit procède par essais et erreurs.
Après l'approche subjective intervient l'approche objective. C'est une analyse qui se veut rigoureuse des résultats de l'analyse subjective préalable. Il s'agit de nettoyer le flot d'informations recueillies de toute incohérence perçue.
L'incohérence est l'absence de liens logiques avec les informations validées par un traitement précédent. Il faut souligner que l'objectivité étant dépendante de sa réserve d'informations validées, la rigueur de l'analyse dépend également de cette réserve. D'où la justification d'une période minimum d'apprentissage à la réflexion objective. C'est le processus scolaire. Plus on en sait, moins on se trompe, et cet apprentissage est continu jusqu'à la mort.
Mais que sait-on vraiment de la réalité au delà du traitement objectif ? C'est bien la question, et René Descartes ne s'y est pas trompé en énonçant cette seule évidence qui nous frappe dans les apparences des choses : "Cogito ergo sum (Je pense, donc je suis)".
Nous n'avons vraiment accès qu'à une seule véritable objectivité potentielle, celle de l'observateur objet de l'observation. Pour le reste, nous n'avons que des indices. D'où l'intérêt, qui doit être bien compris, d'un nécessaire travail à charge et à décharge que chacun doit mener pour n'oublier aucun indice.
Comme conclusion, nous pourrions dire que la subjectivité pose des questions, et que l'objectivité tâche d'y répondre. Une question est une superposition d'états, la réponse ne peut exprimer tout ces états.
Pierre Meur- ***
- Nombre de messages : 125
Age : 68
Date d'inscription : 27/07/2008
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum